Tatouage : Le harqous
Ce type de maquillage serait comme une sorte de substitution étant donné l’opposition de l’Islam au tatouage. Produit de beauté des femmes obtenu par un mélange de : « ‘afs, hadîda, clou de girofle, swâk », c’est-à-dire noix de galles, clous de girofle, écorce de noyer, sulfate de cuivre. On le prépare dans un ustensile en poterie couvert , appelé zlîziyya, à Tunis. L’écorce de noyer est trempée au préalable dans un peu d’eau ; puis on presse l’écorce sur la face interne du couvercle ; le liquide est mélangé ensuite au sulfate de cuivre. On met le tout dans le vase et on fait cuire à feu doux. Le sinâj, la fumée noire qui se fixe sur le couvercle, est employée alors pour faire des points entre les sourcils et des grains de beauté sur les joues et on s’en sert pour entourer de dessins les mains et les pieds teints au henné. Des proverbes drôles traduisent l’importance du harqous : « Pour qui te mets-tu du harqous oh ! toi femme de l’aveugle ! » « Celui qui est désargenté, ne peut ni étreindre ni embrasser, ni sentir le harqous ». Les dernières opérations de maquillage le soir de l’entrée, al-dakhla de la mariée dans la maison de l’époux c’est le harqous et la dabgha. Les dessins au harqous sont légers et fins et sont là pour accompagner le henné et l’embellir. Dans ce cas, il se résume à l’usage essentiellement de points et de dessins géométriques simples, de lignes droites et brisées. Les surfaces décorées sont d’une part les doigts et d’autre part, ce qui reste de la paume et qui n’est pas couvert par le henné et le dos de la main. Il en est de même des pieds où les dessins ornent les orteils et le coup de pied.
mar032008
Une agriculture millénaire à Djerba
fév242008
Excursion à Korbous, la ville thermale
Depuis Soliman, on accède à Korbous par une très belle route de corniche dominée par les falaises rouges ocre aux aloès et figuiers de barbarie et surplombant une mer aux couleurs variant entre le bleu et le vert, le paysage est accidenté et sauvage. La station thermale de Korbous est réputée depuis l’époque antique, les romains venaient en bateau depuis Carthage en traversant le Golfe de Tunis. Située face à Carthage à 20 km à vol d’oiseau, cette petite ville est installée au pied d’une falaise plongeant dans la mer. Le site est exceptionnel, particulièrement sauvage, il allie mer et montagne, véritable petites calanques de Tunisie, il offre de plus une vue unique sur le golfe de Tunis.
En 42 avant JC, le romain Decimus Laelius Balbus découvre le site et ses nombreuses sources et en fait la station thermale préférée des romains. La station dénommée alors Aquae Calidae Carpitanae profitait déjà des bienfaits curatifs de ces eaux chaudes qui jaillissent à plus de 50°C de la montagne, à la fois radioactive, sulfatée sodique et calcique, elle est idéale pour le traitement des affections arthritiques et rhumatismales ainsi que pour l’obésité, la cellulite et l’hypertension. Le site va être longtemps oublié et ce n’est qu’au 19ème siècle que Ahmed Bey profitera de ses bienfaits et y fit construire un pavillon aujourd’hui occupé par l’établissement thermale. La petite ville ne compte qu’une grande rue, quelques maisons, une mosquée et deux hôtels cachant ici et là plusieurs sources d’eau. De l’hôtel des Thermes, empruntez l’escalier pour rejoindre la pierre de Zerziha, où les femmes viennent glisser dessus dans l’espoir de guérir de la stérilité. Un autre lieu tout aussi étrange mérite le détour, il s’agit d’Aïn el Arraka (source de l’Etuve), qui alimente un hammam à l’atmosphère insolite, il est en fait éclairé à la seule lueur de bougies.
A 2 km avant Korbous, c’est la source d’eau Aïn Oktor qui vous reçoit, elle est une eau minérale aux propriétés proches de celles de Vittel et qui est exploitée dans l’usine d’embouteillage. De cette petite station vous avez une vue remarquable sur le site de Korbous et en rejoignant à pied le marabout Sidi Amara, située un peu plus haut sur la colline, engagez ensuite une ascension de la colline (400m), aucun sentier balisé mais chemin facile et la garantie d’un panorama exceptionnel.
A 2 km après Korbous, rejoignez la source du Bouc (Aïn el Atrous) facilement repérable par son animation et ses restaurants. Depuis la route prenez le petit escalier qui mène à la mer et découvrez cette eau jaillissant de la montagne à plus de 50°C et se déversant dans un nuage de vapeur dans la mer. Le lieu est propice à la baignade.
Continuez la route et rejoignez El Haouaria, à la pointe nord du Cap Bon, la route atteint d’abord le col de Douela, le long du littoral puis redescend vers l’intérieur des terres pour retrouver 40 km plus loin la côte au niveau du village de pêcheur de Sidi Daoud (cf. encadré) puis 13 km plus loin El Haouaria
En 42 avant JC, le romain Decimus Laelius Balbus découvre le site et ses nombreuses sources et en fait la station thermale préférée des romains. La station dénommée alors Aquae Calidae Carpitanae profitait déjà des bienfaits curatifs de ces eaux chaudes qui jaillissent à plus de 50°C de la montagne, à la fois radioactive, sulfatée sodique et calcique, elle est idéale pour le traitement des affections arthritiques et rhumatismales ainsi que pour l’obésité, la cellulite et l’hypertension. Le site va être longtemps oublié et ce n’est qu’au 19ème siècle que Ahmed Bey profitera de ses bienfaits et y fit construire un pavillon aujourd’hui occupé par l’établissement thermale. La petite ville ne compte qu’une grande rue, quelques maisons, une mosquée et deux hôtels cachant ici et là plusieurs sources d’eau. De l’hôtel des Thermes, empruntez l’escalier pour rejoindre la pierre de Zerziha, où les femmes viennent glisser dessus dans l’espoir de guérir de la stérilité. Un autre lieu tout aussi étrange mérite le détour, il s’agit d’Aïn el Arraka (source de l’Etuve), qui alimente un hammam à l’atmosphère insolite, il est en fait éclairé à la seule lueur de bougies.
A 2 km avant Korbous, c’est la source d’eau Aïn Oktor qui vous reçoit, elle est une eau minérale aux propriétés proches de celles de Vittel et qui est exploitée dans l’usine d’embouteillage. De cette petite station vous avez une vue remarquable sur le site de Korbous et en rejoignant à pied le marabout Sidi Amara, située un peu plus haut sur la colline, engagez ensuite une ascension de la colline (400m), aucun sentier balisé mais chemin facile et la garantie d’un panorama exceptionnel.
A 2 km après Korbous, rejoignez la source du Bouc (Aïn el Atrous) facilement repérable par son animation et ses restaurants. Depuis la route prenez le petit escalier qui mène à la mer et découvrez cette eau jaillissant de la montagne à plus de 50°C et se déversant dans un nuage de vapeur dans la mer. Le lieu est propice à la baignade.
Continuez la route et rejoignez El Haouaria, à la pointe nord du Cap Bon, la route atteint d’abord le col de Douela, le long du littoral puis redescend vers l’intérieur des terres pour retrouver 40 km plus loin la côte au niveau du village de pêcheur de Sidi Daoud (cf. encadré) puis 13 km plus loin El Haouaria
fév232008
La Petite Sicile de Tunisie
Depuis les années 1960, les Italiens de Tunis vivent de petits métiers. Tunis fut une destination privilégiée, à 60 kilomètres, des côtes de Sardaigne. Ils furent nombreux et divers ceux qui venaient chercher une certaine tranquillité, d’autres fortune à Tunis. Vinrent donc des Siciliens, des Sardes, des gens des pouilles, et de Calabre, des Toscans et des Génois, mais aussi des carbonari qui fuyaient les persécutions de la Restauration, des exilés Républicains fidèles à Guiseppe Mazzini, aussi des pêcheurs, des mineurs, des paysans en quête d’une vie meilleure. Le lieu de leur installation , un quartier qui a commencé sa construction au milieu du XIXème siècle est La Goulette que l’on appelait la « petite Sicile ». Ce lieu, puisqu’il reste encore quelques italiens à Tunis, porte toujours cette dénomination. Dans «la petite Sicile» l’église est dédiée à Saint Fidèle, elle comporte trois chapelles avec trois statues différentes de la vierge: Notre Dame de Lourdes, La Bienheureuse Vierge du Carmel et Notre Dame de Trapani, ainsi les fidèles français, italiens, et Maltais pouvaient s’agenouiller devant la vierge vénérée dans les pays d’origine; Le 15 août les familles musulmanes et juives faisaient elles aussi porter des cierges à l’église en signe de respect; Il n’était pas rare lors de la procession du 15 août que même les non chrétiens suivent la procession qui mêlaient les cantiques à la vierge et les youyous des femmes tunisiennes.
Aujourd’hui « la petite Sicile » n’existe pratiquement plus ! L’église de la Goulette a été préservée par miracle. Promis au pic de démolisseurs, lorsqu‘en 1986, Luigi Scalfaro en visite en Tunisie demanda d’aller à la messe, l’église fut restaurée. Aujourd’hui la colonie italienne est composée de chef d’entreprises, nouvelle génération, qui ne se soucient guère des autres italiens …
Aujourd’hui « la petite Sicile » n’existe pratiquement plus ! L’église de la Goulette a été préservée par miracle. Promis au pic de démolisseurs, lorsqu‘en 1986, Luigi Scalfaro en visite en Tunisie demanda d’aller à la messe, l’église fut restaurée. Aujourd’hui la colonie italienne est composée de chef d’entreprises, nouvelle génération, qui ne se soucient guère des autres italiens …
fév212008
Au coeur du Tell
fév142008
Tissage à Toujane
Dans la région du Dahar, Toujane est un village en pierre adossé à la montagne en forme de cirque dominant de ses 630m un oued encaissé. Les quelques berbères vivant encore dans ces maisons ont mis à profit leur artisanat qu’ils exposent aux touristes. Les habitants de Toujane proposent de très beaux kilims et pièces de tissus confectionnés par les femmes du village dans leur maison. Ici un métier à tisser installé dans la pièce principale d’une maison troglodytique sur les pentes de la colline.
fév112008
Tisserand à Mahdia
Érigée sur un ancien comptoir phénicien (814-146 av. J.-C.) et romain (146 av. J.-C. à 439 apr. J.-C.), la ville de Mahdia se situe sur une presqu’île rocheuse rattachée au continent africain à environ 230 km au Sud de Tunis.
Alors que les traces architecturales de cette période historique se détériorent et même se font démolir, une tout autre tradition persiste tout en conservant et soulignant le passé phénicien et romain de
Mahdia. Cette tradition est celle du costume traditionnel de Mahdia car cet habit est un mélange de tunique punique et de drapé romain. Ce tissage conçu par un homme accompagne la femme durant toute sa vie, et ce, même jusqu’au transport de la défunte au cimetière.
Alors que les traces architecturales de cette période historique se détériorent et même se font démolir, une tout autre tradition persiste tout en conservant et soulignant le passé phénicien et romain de
Mahdia. Cette tradition est celle du costume traditionnel de Mahdia car cet habit est un mélange de tunique punique et de drapé romain. Ce tissage conçu par un homme accompagne la femme durant toute sa vie, et ce, même jusqu’au transport de la défunte au cimetière.
fév092008
Le musée des Arts et Traditions Populaires de Tozeur
Récemment restauré par des financements privés, ce petit musée est installé dans l’une des plus anciennes demeures de la médina. Les différentes pièces ont été réhabilitées selon leurs fonctions afin de présenter la vie quotidienne et sociale en ces demeures. De petites tailles, les chambres et dépendances s’organisent autour d’un patio à ciel ouvert, l’une d’elles très intéressante regroupe un véritable trousseau de la mariée, costumes traditionnels, bijoux et accessoires sont exposés.
Sur deux niveaux vous pourrez découvrir les espaces traditionnels avec ses différentes pièces, chambres, cuisines, dépendances où sont présentées les objets et costumes du quotidien et des cérémonies traditionnelles : tapis, couvertures, ustensiles de cuisine, coffres et boites à maquillage, ainsi que poteries, armes, lampes et objets d’époques antiques sont exposés.
(ouvert tous les jours de 9h à 12h et de 14h à 17h30 sauf lundis et jours fériés)
(ouvert tous les jours de 9h à 12h et de 14h à 17h30 sauf lundis et jours fériés)
fév042008
Nefta, capitale du Soufisme
Nefta permet aux touristes individuels de découvrir librement et sans la pression touristique comme à Tozeur, une ville aux charmes et particularités étonnants. La ville comporte un grand nombre de marabouts et de mosquées, elle est en fait un très haut lieu du soufisme et considérée comme le deuxième centre religieux du pays après Kairouan. D’origine préhistoire, elle fut successivement libyque puis romaine, puis vandale et byzantin avant l’arrivée des Arabes où elle va lutter durement en essayant d’imposer le schisme kharidjite mais fut rasée au 11ème siècle par les souverains de Tunis.
C’est avec Sidi Bou Ali, venu du Maroc au 13ème siècle que Nefta s’orientera vers un orthodoxie sunnite et développa le courant mystique du soufisme prônant l’unité extatique avec Dieu. Près de 24 mosquées et plus d’une centaine de marabouts sont disséminés au cœur de l’oasis et de la ville. La vieille vie est séparée en deux par le passage qui raccorde la corbeille à la palmeraie, vous y retrouverez alors l’architecture de briques aux couleurs ocre et sables de Tozeur. Bien conservé il est fort agréable de s’engager dans sa découverte à travers ses ruelles, la partie la plus intéressante se situe autour de la place de la libération.
fév022008
Trafic routier - un respect très relatif
«Quel champ de bataille qu’est le trafic routier en Tunisie! Croyez-moi, j’ai regretté d’avoir loué une voiture pour me faciliter les déplacements durant mon séjour, car j’ai vraiment du mal à conduire normalement!», disait Layla, une Française d’origine tunisienne, venue en Tunisie pour y passer les vacances. Ce témoignage constitue un point de vue objectif sur la conduite «à la tunisienne».
Ce malaise, certes, fait partie du quotidien des Tunisiens, conducteurs soient-ils ou piétons. Il est encore plus intense dans les grandes villes. La conduite anarchique atteint son apogée dans la capitale. C’est là où les types d’infractions sont commis avec «art». Les conducteurs professionnels passent le plus clair de leur temps à commettre et à subir les infractions.
Le respect du Code de la route fait couramment défaut, laissant libre cours à une attitude légère et irresponsable.
Tarak est taxiste depuis quelques années. Il fait partie des jeunes professionnels dans ce domaine. Pour lui, le respect du Code de la route est relatif. «Certaines interdictions sont, à mon avis, indiscutables. Je cite, par exemple, le fait de rouler à contre-sens sur une autoroute. C’est trop dangereux. En revanche, opter pour un accès interdit, peu fréquenté, pour faciliter la circulation ou le fait de dépasser 90 km/h sur une route, dont le trafic est peu intense ou encore recevoir une communication téléphonique parfois urgente font partie du quotidien du conducteur», avoue Tarak. Il ajoute qu’en Tunisie, personne ne respecte vraiment le Code de la route… Par ailleurs, Tarak montre, en outre, du doigt le comportement des piétons, qui n’hésitent pas à traverser la route en toute nonchalance. Il implique également les chauffeurs de bus qui, à son avis, optent pour la plupart pour un comportement anarchique, égocentrique et très risqué.
Pour Walid, un autre taxiste, le respect du Code de la route dépend des moments de la journée. «Pendant la journée, mon respect pour la signalisation routière est infaillible, car le contrôle y est rigoureux. Par contre, la nuit, je ne respecte pratiquement pas ces règles, car le risque et le contrôle, tous deux sont faibles», souligne-t-il. Pour ce qui est, en effet, du «contrôle», ou plus précisément du dispositif mis en place pour appliquer les règles de la sécurité routière, il s’avère négativement jugé par les conducteurs.
Ce malaise, certes, fait partie du quotidien des Tunisiens, conducteurs soient-ils ou piétons. Il est encore plus intense dans les grandes villes. La conduite anarchique atteint son apogée dans la capitale. C’est là où les types d’infractions sont commis avec «art». Les conducteurs professionnels passent le plus clair de leur temps à commettre et à subir les infractions.
Le respect du Code de la route fait couramment défaut, laissant libre cours à une attitude légère et irresponsable.
Tarak est taxiste depuis quelques années. Il fait partie des jeunes professionnels dans ce domaine. Pour lui, le respect du Code de la route est relatif. «Certaines interdictions sont, à mon avis, indiscutables. Je cite, par exemple, le fait de rouler à contre-sens sur une autoroute. C’est trop dangereux. En revanche, opter pour un accès interdit, peu fréquenté, pour faciliter la circulation ou le fait de dépasser 90 km/h sur une route, dont le trafic est peu intense ou encore recevoir une communication téléphonique parfois urgente font partie du quotidien du conducteur», avoue Tarak. Il ajoute qu’en Tunisie, personne ne respecte vraiment le Code de la route… Par ailleurs, Tarak montre, en outre, du doigt le comportement des piétons, qui n’hésitent pas à traverser la route en toute nonchalance. Il implique également les chauffeurs de bus qui, à son avis, optent pour la plupart pour un comportement anarchique, égocentrique et très risqué.
Pour Walid, un autre taxiste, le respect du Code de la route dépend des moments de la journée. «Pendant la journée, mon respect pour la signalisation routière est infaillible, car le contrôle y est rigoureux. Par contre, la nuit, je ne respecte pratiquement pas ces règles, car le risque et le contrôle, tous deux sont faibles», souligne-t-il. Pour ce qui est, en effet, du «contrôle», ou plus précisément du dispositif mis en place pour appliquer les règles de la sécurité routière, il s’avère négativement jugé par les conducteurs.
jan312008
Signes et symboles dans l’art tunisien
La symbolique tunisienne est très riche ; elle procède de plusieurs substrats culturels multiséculaires. Le passé berbère, les sédimentations successives puniques, romaines, vandales, byzantines, arabes, turques et les inter influences méditerranéennes expliquent et sont à l’origine de cette richesse. Les motifs reproduits par les artisans tunisiens, quelqu’en soit le support : broderies, tapis, textiles, céramiques, marbre, stuc, cuivres, bois, bijoux d’or et d’argent, expriment non seulement un art mais il traduisent également, d’une certaine manière, les croyances, les superstitions et les moyens imaginés par l’homme pour se protéger. Certes, il existe un art rural et un art citadin, un art régional – celui du littoral et celui de l’intérieur du pays, celui du nord et celui du sud, mais ils puisent dans le même fond culturel. La différence entre citadins et ruraux résiderait à la fois dans la qualité de la facture et peut-être dans l’importance de l’art figuratif dans les campagnes. Nous allons classer les signes et les symboles par catégories et parler, si possible, de leurs usages dans la vie quotidienne.
jan102008
L’huile comme médicament
Depuis l’Antiquité et jusqu’à l’époque moderne, la médecine traditionnelle a souvent eu recours aux onguents à base d’huile d’olive surtout pour la cicatrisation des blessures. Avicenne recommandait un onguent d’huile d’olive et de fleurs de romarin auxquelles on prêtait des vertus rajeunissantes. L’huile est employée en outre comme médicament contre les maux de tête, de ventre, des yeux, des oreilles. Les médecins recommandaient de l’omphacium, l’huile d’oléastre ou olivier sauvage. L’huile sert aussi en médecine vétérinaire:L’agronome Columelle l’emploie pour soigner les boeufs de la constipation, de la toux, des ulcères. De nos jours, une cueillere d’huile d’olive de première pression “Ndhouh” mélangée avec du miel est recommandée contre les maux de gorge. Par ailleurs, les récentes études scientifiques sur les troubles cardio-vasculaires, les cancers, le vieillissement, arrivent à la conclusion que l’huile d’olive contient des éléments utiles pour les préventions de ces maux.
jan072008
La place du marché de Tataouine
déc182007
Fêtes de fin d’année …
Entre l’Aïd et le Père Noël, on ne sait plus trop à quel saint se vouer !!!
Vitrine de Noêl chez un opticien à El Menzah 6 dans les quartier chic de Tunis. Les fêtes sont tellement sacrées en Tunisie que le père Noël prend chaque année une place de plus en plus importante, les vitrines se remplissent de boules, guirlandes et sapins, des rayons entiers sont consacrés dans les hypermachès aux décorations de Noël et il est de bon toux dans les familles aisés tunisiennes d’avoir son sapin et les cadeaux pour les enfants. Comme quoi les fêtes ne seraient elles pas la solution pour régler les confilst religieux dans le monde !!!
Vitrine de Noêl chez un opticien à El Menzah 6 dans les quartier chic de Tunis. Les fêtes sont tellement sacrées en Tunisie que le père Noël prend chaque année une place de plus en plus importante, les vitrines se remplissent de boules, guirlandes et sapins, des rayons entiers sont consacrés dans les hypermachès aux décorations de Noël et il est de bon toux dans les familles aisés tunisiennes d’avoir son sapin et les cadeaux pour les enfants. Comme quoi les fêtes ne seraient elles pas la solution pour régler les confilst religieux dans le monde !!!
Rappel : calendrier des fêtes religieuses à venir, le 19 Aid, sacrifice du mouton, le 25 Noël, naissance du petit Jésus, et le 1er janvier le jour de l’an chrétien
déc122007
Aïd : Faits divers
Des moutons très convoités …
Plusieurs éleveurs originaires de la région de Sidi Bouzid ont été victimes d’attaques menées par des voleurs de bétail qui ont réussi à s’emparer en une seule nuit de soixante quatre moutons et de plusieurs vaches. Quatre localités rurales relevant du gouvernorat de Sidi Bouzid ont été, en effet, le théâtre d’une série de vols menés par des voleurs de bétail circulant à bord d’une camionnette. Les malfaiteurs ont bien préparé leur coup, agissant vite afin de ne pas attirer l’attention des éleveurs. Le butin est estimé à plus de vingt mille dinars. Les bêtes restent, cependant, introuvables malgré les efforts déployés par les agents de la garde nationale chargés d’enquêter dans cette affaire. Tout laisse, cependant, penser que les bêtes volées devaient être vendues dans les différents points de vente installés ici et là à l’occasion de l’Aïd. Par ailleurs, une information judiciaire, suivie de l’ouverture d’une enquête, a été ordonnée. D’ores et déjà, les auxiliaires de la justice ont dressé une liste de plusieurs suspects ayant des antécédents dans ce genre d’affaires.
déc102007
Pieds et main … Serpent et lézard
Jeu de cartes
Partie de cartes au coeur du Ksour Ezzhara dans la région du Dahar