jeudi 10 mars 2011

TUNISIE


Les potiers de Guellala




Le village de Guellala est le lieu par excellence de la poterie sur l’île de Djerba. Cela fait des millénaires que les autochtones profitent des sous-sols constitués de marnes grises avec cristaux de gypse, une argile idéale et abondante pour la production de poterie. Le village comptait, au plus fort de sa production, près de 400 artisans potiers, malheureusement aujourd’hui, il n’en reste plus qu’une petite quarantaine.
Le village et ses environs sont marqués par une grande quantité d’ateliers très particuliers, ils sont à demi encaissés sous terre, ils sont repérables de l’extérieur grâce à leurs amas de tessons et leur four en forme de demi-sphère. Chaque atelier possède son four, les premiers remonteraient à 1500 ans avant JC. Ils sont enfouis dans le sol afin de mieux conserver la chaleur et sont couverts sur leurs murs extérieurs d’une couche de grosses jarres.
La principale production a depuis toujours était celle des grandes jarres qui servaient, il y encore peu, au stockage des denrées diverses, des gargoulettes, utilisées notamment pour la pêche aux poulpes et des poteries utilitaires et domestiques, le tout dans un style brut et rustique sans vernis ni décoration. Malheureusement cet artisanat a évolué vers une poterie vernissée, colorée et aux motifs soi-disant modernes et destinée à répondre à une demande touristique de masse. Cette poterie traditionnelle semble aujourd’hui disparaître totalement au profit d’une production industrielle venant notamment de Nabeul et entraîner ainsi la fin de ces ateliers millénaires
oct302007

Le pain tabouna




Voici une terre cuite punique, provenant du musée de Carthage que j’apprécie particulièrement. Cette figurine reproduit une scène de cuisson dans un four à pain domestique (tabouna) façonné avec de l’argile séchée. Une femme est en train de placer une galette contre la paroi intérieure du four préalablement chauffé, sous le regard intéressé d’un enfant. Cette scène quotidienne datant de plus de 2500 ans (VIème siècle avant JC) est toujours d’actualité. Ces fours sont toujours présents dans les maisons ou sur les routes de Tunisie
sept232007

Le café M’Rabet




Situé dans la rue du Souk el Trouk, le café M’Rabet est un lieu typique et traditionnel au coeur de la medina de Tunis. En cette période ramadanesque les cafés vivent au rythme de la nuit. Ouvert dès la rupture du jeûn, les tunisois se réunissent après manger dans les cafés pour déguster un kawa ou un thé aux pignons, fumer un narguilé et jouer aux cartes jusqu’aux heures les plus tardives de la nuit.
Les places se disputent et les discusions interminables accompagnent la musique orientale. L’ambiance de ramadan est très particulière, c’est l’occasion de se retrouver et de se mélanger aux rythmes des traditions. il est de bon ton de venir en tenue traditionnelle couvert de sa chechia. C’est aussi le mois du retour à la medina, ce lieu trop souvent oublié des tunisois tout le reste de l’année, considéré par certains comme sale et mal fréquenté et par d’autres comme réservé aux touristes en mal d’exotisme oriental.
C’est comme un retour au source et aux traditions que le tunisois revit à chacun de ses mois saints de ramadan.
sept102007

Mariage djerbien




Les mariages à djerba et dans les différentes régions de Tunisie sont l’occasion de réunions entre femmes. Chacune vient parées de ses plus beaux habits traditionnels et bijoux en or et argent. Les costumes différent selon les régions de Tunisie. Le rythme varie aussi et les cérémonies durent entre 5 et 7 jours.
sept082007

Sortie du bain





Dans la medina de Tunis on compte un grand nombre de hammams, certains sont réservés aux hommes d’autres aux femmes. L’un des plus célèbres se trouve au coeur de la medina près de la grande mosquée et des médersas, c’est le Hammam el Kachachine.
Les hammams sont reconnaisables par leurs portes multicolores peintes généralement de jaune, rouge et vert. Réservé aux hommes, l’accès au hammam el Kachachine se fait en traversant d’abord un salon de coiffure et barbier.
Les hommes en ressortent au bout de une à deux heures, lavés, massés, coiffés et rasés, ils se couvrent souvent d’un burnous de laine blanc.
une expérience à vivre.

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